Depuis quelques années, le Québec traverse une vague importante de transfert d’entreprises. En 2025, cette réalité est plus tangible que jamais. Des milliers d’entrepreneurs approchent l’âge de la retraite, et beaucoup cherchent une relève à qui passer le flambeau. Ce contexte ouvre la voie à un phénomène en pleine croissance : le repreneuriat.
D’après les données du Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), plus de 34 000 propriétaires comptent céder leur entreprise au cours des prochaines années. Pour la relève entrepreneuriale, cela représente une porte d’entrée concrète dans le monde des affaires. Pour les vendeurs, c’est l’occasion de maximiser la valeur de leur entreprise après des années de travail. Mais pour les deux parties, encore faut-il être bien préparé.
Le repreneuriat comme voie d’avenir
Reprendre une entreprise plutôt que d’en créer une de toutes pièces est de plus en plus perçu comme une solution réaliste, accessible, et moins risquée. En reprenant une PME déjà en activité, l’entrepreneur bénéficie d’une clientèle existante, de revenus établis, d’une équipe en place, et parfois même de relations contractuelles ou de savoir-faire difficilement reproductibles.
Le repreneuriat gagne aussi en pertinence à cause des défis actuels : contexte économique incertain, rareté de la main-d’œuvre, accès limité au financement de démarrage. Dans cet environnement, reprendre plutôt que partir de zéro devient une stratégie gagnante.
Des secteurs particulièrement touchés
La dynamique du transfert n’est pas uniforme d’un secteur à l’autre. Certains sont particulièrement exposés en raison du vieillissement de leurs dirigeants et du manque de relève interne. Les services professionnels (B2B et B2C), la fabrication, le commerce de détail, l’agroalimentaire ou encore la restauration franchisée sont parmi les plus concernés.
Sur trnsfr.ca, on constate une concentration importante d’entreprises à vendre dans ces domaines. Il est donc possible, dès maintenant, d’avoir une vision claire du type d’entreprises disponibles à la reprise, triées par secteur et niveau de complexité.
Ce qui freine encore le repreneuriat
Malgré un intérêt croissant, plusieurs obstacles ralentissent encore le marché du transfert. Du côté des vendeurs, un manque de préparation est souvent en cause : peu de documentation, une dépendance excessive envers le fondateur, ou des attentes irréalistes sur la valeur de l’entreprise.
Du côté des acheteurs, les défis se trouvent souvent dans le financement, la négociation ou encore la difficulté à repérer les entreprises réellement disponibles. L’information est parfois dispersée, les processus juridiques longs, et le cadre peu standardisé.
Pour pallier ces limites, trnsfr met à disposition des outils gratuits comme l’IA d’évaluation d’entreprise, un calculateur de BAIIA, ainsi que des modèles juridiques essentiels (lettre d’intention, entente de non-divulgation, offre d’achat). Ces ressources visent à rendre le processus plus fluide, transparent et encadré.
Une transformation du marché en 2025
Heureusement, des signes clairs montrent que le marché du transfert est en train de se structurer. De plus en plus d’entreprises sont mises en vente avec des dossiers solides : états financiers détaillés, plan de relève, organigramme, historique client.
Les repreneurs, quant à eux, accèdent à des plateformes centralisées comme trnsfr, qui facilite la mise en relation, mais aussi l’accès aux outils d’analyse. Les courtiers spécialisés sont également mieux encadrés, et des réseaux d’experts accompagnent les transactions complexes.
Même du côté des institutions financières, on observe un plus grand appétit pour le financement de la reprise, particulièrement dans les cas où une entreprise génère déjà des flux de trésorerie prévisibles.
Reprendre une entreprise, c’est aussi un acte de continuité économique
Derrière les chiffres et les modèles d’affaires se cachent des enjeux bien réels. Reprendre une entreprise, c’est aussi éviter la fermeture d’un commerce de quartier, la disparition d’un savoir-faire local, ou la perte d’une vingtaine d’emplois.
En 2025, de nombreux repreneurs choisissent cette voie non seulement pour des raisons économiques, mais aussi pour l’impact positif qu’ils peuvent avoir dans leur communauté. C’est une forme d’entrepreneuriat responsable, enraciné dans la réalité québécoise.
Si vous souhaitez explorer cette avenue, consultez notre sélection d’entreprises prêtes à la reprise, et utilisez nos outils pour évaluer leur potentiel.
Vous êtes vendeur? Préparez votre transition
Un transfert réussi ne se prépare pas au dernier moment. Les cédants qui entament le processus au moins 12 à 24 mois avant la vente augmentent leurs chances de succès, réduisent les négociations conflictuelles et maximisent leur valeur.
La page Vendre avec trnsfr vous permet de publier une fiche d’entreprise complète, accompagnée d’outils gratuits et de conseils personnalisés pour valoriser votre projet.
Vous êtes repreneur? Voici comment démarrer
Avant de faire une offre, il est essentiel de comprendre la vraie valeur d’une entreprise. Grâce à notre calculateur BAIIA, vous pouvez estimer rapidement la rentabilité d’une cible. Ensuite, vous pouvez structurer votre démarche à l’aide de notre guide d’achat d’entreprise et de notre série de modèles légaux.
La reprise d’entreprise est un processus qui demande du sérieux, mais aussi du soutien. Trnsfr accompagne aussi les courtiers et professionnels qui facilitent ces transactions au quotidien.
2025 : une année charnière
Ce n’est plus une tendance émergente : le transfert d’entreprise est devenu un enjeu majeur de l’économie québécoise. Il représente une opportunité unique pour celles et ceux qui souhaitent devenir entrepreneurs en limitant le risque, et un défi stratégique pour les dirigeants qui cherchent à planifier leur sortie.
Que vous soyez en réflexion, en recherche active ou simplement curieux, trnsfr vous donne accès à tout ce qu’il faut pour réussir cette transition.
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