Qu’est-ce que le repreneuriat?

Le repreneuriat, c’est l’art de devenir entrepreneur en achetant une entreprise existante, plutôt qu’en créant une nouvelle entreprise à partir de zéro. On parle aussi de reprise d’entreprise.

Ce modèle est de plus en plus courant au Québec, où des milliers de dirigeants partent à la retraite chaque année, laissant derrière eux des PME rentables, bien établies et prêtes à être reprises. En 2025, on estime que plus de 34 000 entreprises sont en situation de transfert.

Repreneuriat vs création d’entreprise : quelles différences?

👉 Le repreneuriat permet d’entreprendre plus rapidement et plus solidement, à condition de choisir une entreprise bien alignée avec ses compétences.

Pourquoi le repreneuriat explose en 2025

1. Vague de départs à la retraite

Des milliers de PME québécoises sont détenues par des baby-boomers. Beaucoup n’ont pas de relève interne et cherchent un repreneur externe.

2. Moins de risques

Créer une entreprise est un saut dans l’inconnu. Reprendre une entreprise, c’est minimiser l’incertitude : on connaît le chiffre d’affaires, la rentabilité, l’équipe, les clients, etc.

3. Financement plus accessible

Les banques, BDC et Investissement Québec financent plus facilement une reprise qu’un projet de démarrage, surtout avec une balance de vente.

4. Une voie rapide vers l’indépendance

Le repreneur devient son propre patron immédiatement, sans devoir passer des années à construire un modèle d’affaires.

Les types de repreneurs

• Repreneurs individuels : souvent issus du monde corporatif, ils cherchent à créer leur emploi via l’acquisition d’une PME.

• Repreneurs en duo ou en équipe : amis, conjoints ou associés se regroupent pour acheter ensemble.

• Entreprises en croissance : elles rachètent des concurrents ou fournisseurs pour se développer.

• Repreneurs familiaux : enfants ou proches qui reprennent l’entreprise fondée par un parent.

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Étapes clés d’un processus de repreneuriat

1. Définir son profil et ses critères

   Secteur d’intérêt, taille, localisation, budget, compétences transférables.

2. Trouver une entreprise à vendre

   Via des plateformes comme trnsfr.ca, des courtiers ou des réseaux d’affaires.

3. Évaluer l’entreprise

   Analyser les états financiers, le BAIIA, la clientèle, les risques et la dépendance au fondateur.

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4. Faire une lettre d’intention

   Document préliminaire exprimant votre intérêt, le prix proposé, les conditions de financement.

5. Structurer le financement

   Mise de fonds personnelle, prêt bancaire, balance de prix de vente, BDC, Investissement Québec, etc.

6. Due diligence

   Vérification légale, fiscale, RH, et opérationnelle avant signature.

7. Signer l’acte de vente

   Accompagnement du vendeur, période de transition, prise de possession.

Quels types d’entreprises peut-on reprendre?

Sur trnsfr, vous trouverez une grande diversité d’entreprises en vente au Québec :

• Services B2B / B2C

• Entreprises manufacturières

• Commerces de détail

• E-commerce et commerce en ligne

• Franchises

• Restauration

• Agroalimentaire

Avantages du repreneuriat au Québec

• Stabilité du modèle d’affaires

• Soutien possible du vendeur (accompagnement post-vente)

• Meilleure visibilité bancaire

• Impact local concret (emplois, services, continuité)

• Accès à des fonds régionaux (SADC, PME MTL, Evol) qui appuient la relève

Vous pouvez aussi bénéficier de programmes d’accompagnement spécialisés comme ceux du CTEQ, de la BDC ou de Investissement Québec.

Les défis du repreneuriat (et comment les surmonter)

• Trouver la bonne entreprise

  → Plateformes spécialisées comme trnsfr et accompagnement personnalisé

• S’entendre sur le bon prix

  → Utilisez notre IA d’évaluation gratuite

• Convaincre les prêteurs

  → Préparez un plan d’affaires et un montage solide

• Gérer la transition humaine

  → Prévoyez un accompagnement du cédant sur 3 à 12 mois

• Changer la culture si nécessaire

  → Impliquez l’équipe rapidement et communiquez clairement

Foire aux questions – Le repreneuriat

Quelles compétences faut-il pour devenir repreneur?

Leadership, capacité d’analyse, gestion humaine, compréhension financière de base. Pas besoin d’être expert dans le secteur, mais il faut s’entourer.

Faut-il beaucoup d’argent pour devenir repreneur?

Pas forcément. Avec une mise de fonds de 10 % à 30 %, une balance de vente et un prêt structuré, c’est possible.

Combien de temps prend une reprise?

De 3 à 9 mois selon la complexité. Un bon accompagnement accélère le processus.

Quelle taille d’entreprise est idéale pour un premier repreneur?

Entre 300 000 $ et 1,5 M$ de chiffre d’affaires, avec une structure simple et un propriétaire peu impliqué dans les opérations.

Conclusion : le repreneuriat, une voie stratégique vers l’entrepreneuriat

Le repreneuriat n’est pas une solution de repli : c’est une voie rapide, structurée et réaliste vers l’entrepreneuriat. Dans un Québec où des milliers de PME cherchent preneurs, les opportunités sont réelles, tangibles, et pleines de potentiel.

Chez trnsfr, nous croyons que reprendre, c’est bâtir sur du solide. Que vous soyez gestionnaire, technicien ambitieux, investisseur ou professionnel en réorientation, nous avons les outils, les entreprises et les modèles pour vous aider à franchir le pas.

Articles à lire ensuite :

• Acheter une entreprise au Québec : étapes et conseils

• Financer l’achat d’une PME

• Balance de prix de vente : guide complet

• Préparer la vente avant la retraite (pour cédants)